Ce 30 Novembre, la revue scientifique internationale de référence, Journal of the American Ceramic Society, a publié une recherche scientifique très importante effectuée sur les pierres des pyramides d’Égypte, qui confirme la théorie développée par le professeur Joseph Davidovits sur la pierre artificielle faite d’un calcaire aggloméré comme un béton (fausse pierre), ou géopolymère antique.
Les références de cet article sont :
Barsoum, M. W., Ganguly, A. & Hug, G. (2006),
Microstructural Evidence of Reconstituted Limestone Blocks in the Great Pyramids of Egypt,
Journal of the American Ceramic Society 89 (12), 3788- 3796
Vous pouvez accéder en ligne à J. Amer. Ceram. Society
Résumé (traduction de l’américain)
Évidence microstructurale de blocs de calcaire reconstitué dans les grandes pyramides d’Egypte
M. W. Barsoum (1), A. Ganguly (1) et G. Hug (2)
Comment les grandes pyramides de Gizeh ont été construites est resté un mystère. Au milieu des années 80, Joseph Davidovits a proposé que les pyramides avaient été moulées in situ en utilisant des agrégats de calcaire et un liant à base d’alumino-silicate alcalin. En utilisant principalement la microscopie électronique par balayage et transmission, nous avons comparé un certain nombre d’échantillons de calcaire de pyramides avec six échantillons différents de calcaire naturel provenant de leur proximité. Les échantillons de pyramides contiennent des microconstituants (mc’s) contenant des quantités appréciables de silicium Si en combinaison avec des éléments, tels que le Ca et le Mg, dans des rapports qui n’existent dans aucune des sources potentielles de calcaire. La proximité intime des mc’s suggère qu’à un moment donné ces éléments avaient été ensemble en solution. En outre, situés entre les agrégats normaux de calcaire, ces mc’s se composent de calcite et dolomite hydratées, alors que ces hydrates sont inconnus dans les pierres naturelles. L’omniprésence du silicium, ainsi que sa structure sous forme de nano-sphères dans certaines des micrographies, suggèrent fortement que le mélange de base était fortement alcalin. La microscopie électronique de transmission a confirmé que certains de ces mc’s contenant du Si étaient amorphes ou nanocristallins, ce qui confirme aussi une réaction relativement rapide de précipitation. On reste étonné devant la perfection de cette technologie antique.
(1) Département des Sciences des Matériaux et de Technologie, Université de Drexel, Philadelphie, Pennsylvanie 19104 (Etats-Unis)
(2) LEM ONERA-CNRS, Châtillon, Cedex, France
(J. Davidovits, béton, pierre agglomérée, calcaire, re-agglomérée, synthétique, artificielle, reconstituée, pyramide, géopolymère antique)
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