Dans le numéro 1069, d’octobre 2006, SCIENCE & VIE, publie un article de 4 pages dont le titre est : le béton écologique est enfin prêt à l’emploi, par Boris Bellanger.
Voci le début de cet article qui traite de nos récents travaux sur les bétons géopolymères à base de cendres volantes de centrale thermique au charbon:
Des émissions de CO2 quasi nulles lors de sa fabrication, une résistance supérieure aux autres ciments et une aubaine pour recycler les déchets industriels : le béton géopolymère a tout pour devenir le roi des urbanistes.
Il ne figure pas encore au programme des écoles d’architectures ou de travaux publics, mais au vu de ses performances, cela ne saurait tarder. Car routes, ouvrages d’art, immeubles ou autres meubles en béton pourraient bientôt en bénéficier. De qui s’agit-il? D’un béton révolutionnaire, puisqu’il est non seulement plus résistant à la compression, au feu ou aux acides que le ciment ordinaire, mais il émet aussi six fois moins de CO2 lors de sa fabrication et, comble de la perfection, valorise les déchets industriels en les utilisant comme matière première. Presque trop beau pour être vrai! Le secret des performances de ce béton ultime? Les géopolymères, inventés dans les années 70 par le chimiste français Joseph Davidovits…