Science & Vie publie 10 pages sur les géopolymères des Pyramides

Dans le numéro 1071, de décembre 2006, SCIENCE & VIE, publie un article de 10 pages dont le titre est : Pyramides en fausses pierres, la science persite et signe, par Jean-Philippe Noel et Isabelle Bourdial.

Voici des extraits de cet article qui traite de la théorie de construction des pyramides à l’aide de pierre calcaire réagglomérée, reconstituée comme un béton, selon l’hypothèse du Professeur Joseph Davidovits, et des dernières analyses publiées par les Professeurs Michel Barsoum (Drexel Université, USA), Gilles Hug (ONERA – CNRS, France) et Guy Demortier (Facultés de Namur, Belgique) dans le journal scientifique de référence, Journal of the American Ceramic Society

Les spectres de diffraction des pierres prélevées sur les pyramides diffèrent nettement de ceux des carrières (…) tandis que les carrières se composent majoritairement de calcite, ceux des pyramides contiennent du Si en combinaison avec d’autres atomes de Ca, Mg et Cl dans des ratios qui, jusqu’à preuve du contraire, ne se trouvent pas dans la nature. “Il n’y a rien à faire, constate Gilles Hug, leur chimie est bel et bien différente. (…) Dans des pierres naturelles, on s’attend à trouver des éléments qui ont eu le temps de cristalliser normalement, expose Michel Barsoum. Or, les alumino-silicates des pierres des pyramides n’ont pas eu cette chance. Ces micro-constituants se sont formés durant un laps de temps très court. Ils ont été figés par la température avant l’apparition de cristaux, ce qui dans la nature se produit exceptionnellement, sauf en cas d’éruption volcanique. Une possibilité qu’on peut éliminer dans le cas présent. (…) Bref, tout incite à penser à un processus chimique se produisant à basse température.” Et le chercheur de conclure que les anciens Égyptiens étaient des chimistes hors pairs qui auraient donc découvert la fabrication d’un béton géopolymère (…). Voilà qui vient donc confirmer la thèse défendue depuis une trentaine d’années par l’inventeur des géopolymères modernes, le chimiste français, également égyptologue, Joseph Davidovits. (…) Pour le professeur Demortier, cela ne fait guère de doute : le calcaire des pierres des pyramides n’est pas naturel. “N’en déplaise aux égyptologues, l’utilisation de géopolymère pour la construction des pyramides est la plus vraisemblable”.

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